Je m’appelle Claudia, je viens du Chili, dans le sud du monde
Interprète de conférence de profession, c’est mon métier…. Organisations internationales, congrès de tout genre, etc. etc. etc. etc. Chez PRH, je mets ma profession au service de toutes les réalités et de tous les rêves que PRH incarne.
Aussi, formatrice PRH de profession, pendant 10 ans, entre 1991 et 2001.
J’ai rencontré PRH en 1987, et me voilà 36 ans plus tard !
Je me suis occupée pendant de nombreuses années de ce qui a été une belle propriété que PRH Chili a reçue comme cadeau grâce à un rêve fou de quelques entrepreneurs.
Interprète de profession, lors d’une réunion qui s’y tenait, à laquelle participaient les formateurs d’Amérique latine et Andrée Lumeau, j’ai insisté pour que l’interprétation se fasse en simultanée, avec cabine, matériel et tout… C’était la première fois que l’on faisait cela à PRH… Je me souviens même d’une très belle relation d’aide, avec l’interprétation simultanée, où l’on se rendait à peine compte que l’entretien avait lieu dans des langues différentes… Cela, il y a de cela une trentaine d’années..,
Depuis, j’ai pu assurer la traduction en tant que collaboratrice, je crois, dans presque toutes les réunions internationales en face à face qui ont eu lieu à partir de 2000 et ensuite par Zoom, des grandes réunions, des entretiens personnels, des ateliers….
A chaque fois je me sens émue… les sensations de ceux qui s’expriment me parviennent, dans le même diapason, et rien qu’en les recevant dans toute leur pureté, les mots sortent pour les exprimer dans une autre langue… avec Révérence, Amour, Respect…
Collaborer en tant qu’interprète à une rencontre Internationale, c’est aussi une immersion dans ce monde humain dont je rêve, c’est rencontrer des formateurs de plus de 30 pays, partager des repas, des fêtes, des moments d’intimité… des rires… des promenades. C’est me nourrir en profondeur et dans tous les sens. Je me relie à ma foi en l’humanité que PRH éveille partout où il passe, à mes aspirations, au chemin parcouru, à mes liens… et je me sens heureuse, mais (mais) très heureuse de vivre cette capacité que j’ai « avec du sens ». Je ressens un sentiment d’infini… de « retour à la source »…
Il aurait été impossible d’apporter ce que je porte et que je sens orienté vers la mission de PRH, si l’IAAR n’avait pas pris en charge financièrement de m’emmener du Chili à Vancouver, à l’Escurial en Espagne, à La Puye en France… de payer mes billets, mon séjour. Si l’IAAR n’avait pas reconnu le don que je porte et qui est ici, au Chili, pour le mettre au service de tout PRH. C’est toucher la plénitude… et sentir que peut-être, à travers un mot, quelque chose de bon arrivera dans un coin du monde…
Et maintenant, l’Italie… Et l’IAAR, une fois de plus, me permet d’aller boire à la Source…