Bonjour, je m’appelle Marcela Bongiorno, de Buenos Aires. Argentine.J’ai 57 ans. Je suis membre de PRH-Argentina-Uruguay.
J’ai découvert PRH à l’âge de 23 ans et depuis, je n’ai cessé d’approfondir ma formation personnelle et professionnelle. Je suis animatrice PRH depuis mars 2008. J’exerce cette activité, qui est ma vocation, à temps plein depuis 2012, avec une charge de travail moyenne de 35 heures par semaine. Depuis 2019, je suis au service de l’équipe en tant que membre du Conseil d’Administration et collaboratrice de l’Equipe de Formation.
Mon travail de professionnel chez PRH est ma seule activité, ma seule source de revenus, mon seul moyen de subsistance personnel et professionnel.
Dans mon pays, l’inflation a été un problème récurrent ces dernières années, affectant le pouvoir d’achat en particulier des travailleurs indépendants, de la classe moyenne inférieure et des personnes à faible revenu. La hausse de l’inflation en 2022 a atteint 94,8 % et, jusqu’à présent, en 2023, elle se situe entre 6 et 7 % par mois, avec des estimations de 120 % par an au cours de l’année 2023.
Sans aucun doute, la situation dans notre pays a un impact direct sur ma vie. Ma clientèle est également touchée par notre réalité économique et financière. Beaucoup ont même décidé de mettre un terme à leurs activités avec PRH.
Il est très important pour moi de pouvoir participer au Congrès International 2024 de PRH. J’ai participé aux congrès précédents, à Vancouver en 2012 et à Bordeaux en 2016, où j’ai pu constater les bienfaits de la présence physique et de la rencontre avec d’autres formateurs.trices de différentes parties du monde. C’est une rencontre profonde et intense qui nourrit mon don PRH et mon sentiment d’appartenance et d’unité dans notre mission commune. C’est une rencontre qui approfondit la plate-forme qui nous identifie, tant sur le plan culturel que professionnel.
Recevoir le soutien de l’IAAR signifie pour moi un engagement et une responsabilité. J’admire le travail de solidarité que cette association réalise dans des pays où la formation serait impossible sans son aide. Je suis consciente que dans mon pays, les possibilités d’avancer sont plus nombreuses qu’ailleurs pour ceux qui veulent se développer. Cependant, la réalité que je vis depuis un an m’a fait comprendre que je n’aurai pas les moyens de payer ma participation au prochain Congrès en 2024.
Je vous remercie pour votre ouverture et votre compréhension, et pour cette possibilité de vous faire part de mon besoin.