Je suis habitée par une sensation de gratitude. Je rends grâce pour ce travail et je remercie toute les personnes qui ont cheminées avec moi et qui m’ont soutenu pour la concrétisation de ma mission. Prh m’a façonné du début de ma formation et avec cet outil j’ai retrouvé l’espoir de la vie. Aujourd’hui j’évalue a huit les biens reçus de l’outil PRH et la clarté apportée dans ma vie lors des sessions, rencontres, accompagnement m’ont permis de choisir le professionnalisme PRH comme mon agir essentiel.
Il y a trois mois, J’ai animé ma première la session Qui suis-je ? à six (6) participants tous laïques et jeunes. C’est la catégorie que j’ai choisi depuis que j’étais en formation.
Vers la moitié du mois de mars j’ai vécu un moment très agréable de joie d’être admis comme formatrice PRH et cette nouvelle m’a appelé à plus d’intériorisation et d’engagement.
Depuis , j’ai animé une deuxième session avec neuf ( 9 ) participantes. Cette fois ci c’était des religieuses. J’ai senti une petite différence par rapport à l’animation.
En avril, j’ai reçu l’invitation d’une congrégation religieuse d’ animée une session Qui suis-je ? et je suis allée à Mbandaka en province. J’avais dix (10) participantes. J’ai vécu l’expérience de travailler au nom de l’équipe PRH- Congo. A la fin du mois d’avril j’ai animé encore une session une Qui suis-je ? à 4 participants, dont deux laïques et deux religieuses.
Le travail de formatrice m’aide à vivre plus d’ouverture. Je suis devenue plus attentive et j’ai développé ma capacité d’écoute. Je suis disponible et prête à répondre aux nouvelles invitations liées à la formation PRH. Je continue mon travail de promotion et de sensibilisation. C’est un travail qui m’appelle à plus d’humilité, de collaboration et d’unité comme équipe.
Jusque-là, ce sont les religieux qui paient leur formation mais ils ne peuvent participer qu’une fois par an. Le grand défi ce n’est pas la manque de public mais la situation économique. Les laïques n’arrivent pas à payer les sessions et souvent ils participent sans payer. C’est une grande difficulté car je suis une travailleuse indépendant et je n’ai pas un autre travail. Le soutien et l’attentions des autres membres de l’équipe PRH Congo me rassure et me donne de l’espoir pour avancer.
Merci pour le soutien de l’IAAR pour m’aider à arriver jusqu’ici !
Cordialement
MULOSA MAZAWU ZOE
Nouvelle formatrice prh Congo.
