Pendant la réunion d’IAAR nous avons assisté à une visio-conférence avec la formatrice Margeret de Tanzanie.
Elle nous a parlé de son travail de formatrice en période de Covid-19.
Pour nous, en Belgique, il n’est pas facile de travailler dans des conditions Covid, mais au moins nous avons le luxe d’une connexion internet et de l’électricité 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 – quelque chose dont les formateurs PRH et les participants en Tanzanie ne peuvent que rêver. Les conditions de vie y sont déjà complexes en temps normal et elles ne font que s’aggraver en période de crise.
Margaret témoigne que, par exemple, pour un « Qui suis-je », il faut compter un délai trois fois plus long que le délai normal, si l’on veut donner à tous les participants la possibilité d’assister à toutes les journées de formation.
Malgré ces circonstances, nous entendons de sa part un enthousiasme et une volonté de tenir bon et de relever les défis causés par le Covid-19 afin de continuer à offrir à tous les participants la possibilité de suivre la formation PRH.
Je me sens inspirée par son enthousiasme et je me sens encore plus appelée à continuer à imaginer des actions visant à collecter des fonds pour IAAR.
Aujourd’hui, plus que jamais, il me semble important de rendre la formation PRH possible dans le monde et de donner aux gens l’occasion de devenir eux-mêmes et de contribuer à un monde plus humain.
Je me sens reconnaissante d’avoir pu vivre ce contact étroit avec PRH en Tanzanie, un pays pourtant si éloigné. Avec quelques clics de souris et malgré quelques interruptions internet, la connexion était très concrète et nous a fait très plaisir.
Cathy – Collaboratrice PRH et membre du groupe de travail IAAR